vendredi 26 mai 2017

Dolphin Fantasy



Les capitalistes japonais ne sont jamais à court d'idées pour faire fructifier leur épargne. Non pas qu'ils jouent réellement d'originalité, comme ils copient des modèles de business existant à travers le pays, mais cette offre peut impressionner par sa variété.



Après avoir ouvert son premier restaurant, son hôtel, s'être laissé tenté par le business de location AirBnb, avoir fait construire plusieurs villa à louer 100,000 yens la nuit, pourquoi ne pas faire venir des grands dauphins (genre tursiops) juvéniles et les donner en spectacle contre un beau profit ? Voilà ce qui se passe à "Dolphin Fantasy".



A cause de cette quête de profit décérébrée, les pauvres bêtes innocentes se retrouvent parquées dès leur plus jeune âge dans des piscines d'eau de mer de 10m x 10m, sans jamais en sortir.

 


Ils sont dressés pour gagner leur repas de poissons contre quelques acrobaties, reproductibles par tranche d'une heure, à longueur de journée.

 







Ne faut-il pas avoir aussi peu de coeur que l'instigateur de ce triste spectacle, pour ne pas se désoler de l'exploitation subies par ces admirables créatures ?